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vendredi, 13 septembre 2024
Cindy Bédard dévoile son album « J'dis ça à personne » une célébration pure de la féminité
Cindy Bédard dévoile son album « J'dis ça à personne » une célébration pure de la féminité

Cindy Bédard offre un quatrième album, disponible dès maintenant, porté par la force féminine, l’empowerment, l'affirmation et la célébration de la beauté du quotidien. On y célèbre la femme, la maman, et l’artiste que Cindy Bédard est devenue. On y retrouve une artiste plus incarnée, le total de l'œuvre comme un miroir fidèle à la réalité, à travers des mélodies rassembleuses et des paroles engagées. Dotée d’une autodérision subtile et d’un panache assumé, la chanteuse est prête à faire aimer la musique country à qui que ce soit! On entend l’engagement des musiciens dans leurs jeux et leurs voix, en plus de leur amour sincère pour ce style de musique.

« **J’dis ça à personne **est l’album qui définit la femme que je suis devenue. Tous les choix qui m’ont mené ici. » – Cindy Bédard

L’album s’est fait au studio d’Éloi Painchaud à Morin-Heights dans le bois. C’est comme un retour chez-soi après le premier album enregistré à cet endroit il y a 10 ans, raconte Cindy.

« Eloi a réussi à débarrer des choses en moi. Je chante plus qu’avant, j’assume aussi plus ma voix. C’est un processus d’affirmation artistique.

La pièce titre de l’album, « J'dis ça à personne », a été un moment de libération en studio. C’est une chanson que Cindy a écrite lorsqu’elle trouvait que sa vie allait trop vite pour elle. Dans la réalité de toujours devoir briller, être performante, heureuse. Parfois c’est juste trop. Il faut s’arrêter, constater les dégâts pour se dire que l’éclaircie reviendra. J’ai « callé » malade ce jour-là, car je ne pouvais juste plus suivre le rythme. Je devais prendre le temps de me reconnaître, raconte Cindy.

L’histoire derrière la deuxième pièce de l’album, « De Hollywood à Rouyn-Noranda », vient de la tournée en Abitibi avec Paul Daraîche. Cindy allait toujours dans le même petit café à Rouyn-Noranda et elle a entendu cette serveuse qui parlait avec son amie, disant qu’elle rêvait de partir pour vivre sa vie d’artiste. Le film a joué dans ma tête. Ça m’a rappelé moi, petite, à St-Tite avec l’envie de partir vers la grand ville pour réaliser mes rêves! De quitter ce quotidien pour faire comme les stars à la télé et briller comme une star du cinéma!, raconte Cindy.

On retrouve ensuite « Y’a pu rien d’ordinaire », chanson écrite avec son complice depuis le premier album, Eloi Painchaud. Hymne à la beauté et aux questionnements du quotidien, à la famille recomposée, aux tâches qui pèsent lourd, mais surtout à l’amour qui peut tout sauver.

Alors que Cindy était en studio avec Éloi Painchaud et ses musiciens à finaliser la chanson « Stapleton », elle y entendait sans cesse la voix de Patrice Michaud : J'ai pris une chance. Je lui ai écrit et il a aimé la chanson, raconte-t-elle. En studio, c'était naturel, incarné : Je pleurais en regardant et en ��coutant Patrice se mouler à la chanson et vivre ce roadtrip country avec moi, se souvient Cindy.

La chanson « Au 500 » est LA chanson nostalgique de l’album! Le 500 c’est un bar à St-Tite où j’allais toujours veiller! C’est le bar country avec des pichets de bière Clamato, une piste de danse et un parking pour les chevaux! Quand j’y retourne, ça me rappelle mes 20 ans! Et malgré les années qui ont passées, je me sens toujours chez-moi et à chaque fois je paie une tournée de Jack au miel!

Comme Cindy aime le dire, « Vérité ou conséquence » est une chanson semi baveuse sur les pervers narcissiques, sur ces gens qui préfèrent mentir que de s’avouer la vérité. La chanson est également un clin d’œil au jeu qui a marqué l’enfance de la chanteuse!

« Mon Lou » est une chanson dédiée à son fils Lou, une promesse qu’elle serait toujours là pour lui malgré la distance occasionnée par la tournée.

« All in avec toi » est une chanson romantique, où Cindy fait une demande en mariage à son chum! Elle lui démontre son engagement amoureux et elle lui dit oui à l’avance, malgré tout ce qui peut se passer. C'est l’envie de choisir une personne, de jouer All in.

En finale, la pièce « T’aurais 16 ans » est une chanson sensible sur l’avortement, thème peu souvent abordé de cet angle. C’est un constat du temps qui passe et des choix que nous faisons.